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Rédaction du certificat initial #2

  1. Rédaction du certificat initial #1
  2. Rédaction du certificat initial #2

Le certificat initial est un document à fournir au patient après tout traumatisme dentaire qu’il s’agisse de dents TEMPORAIRES ou de dents PERMANENTES.
Il engage la responsabilité du praticien sur ses observations décrites lors de l’examen clinique.
Les radiographies peuvent y être associées.
Il est important, si vous le pouvez de réaliser des photographies exo- et endo-buccales.
Un double de ce document est signé par le représentant légal et conservé dans le dossier patient.
Un exemplaire est remis au patient afin de déclarer l’accident à son assurance.

  1. Tout logiciel informatique dentaire dispose maintenant d’un document pré-rédigé comme celui de la photo ci-dessus.
    Rédigez-vous manuellement ou informatiquement le certificat initial ?
  2. Joignez-vous photographies et radiographies à ce certificat initial ?

Comments

fbauer

Un certificat initial doit être totalement neutre et ne doit pas comporter de commentaires sur l’avenir comme c »est le cas dans l’exemple que vous proposez. C’est le praticien traitant qui devra prendre les décisions.

Julien COLAS

Bonjour,
Il ne s’agit pas de prédire l’avenir mais d’émettre des réserves.
Sans ses réserves et l’identification des dents, l’assurance et l’expert pourraient bien refuser une prise en charge.
Qu’appelez-vous « NEUTRE » ?
De plus, chaque certificat sera adapté au patient. Le document proposé ici est un document type qui va être soit réduit soit argumenté en conséquences.

naval

Bonjour Julien Colas Cher Confrère
Pour ma part et pour le patient ou ses parents, j’aime bien prendre le temps de rédiger manuellement le certificat initial selon les dires de l’enfant ou de l’intéressé avec examen clinique et radiographique(rétro-alvéolaire) à l’appui.
Avec bien entendu toutes les réserves quant à la conservation à long terme de la vitalité pulpaire et définition d’un protocole de suivi sur 1 semaine, 1 mois, 1 an…. en vue de confirmer le certificat initial.
C’est un plaisir… d’être aux côtés de l’intéressé et de la famille.
Ce serait bien que nos actes soient valorisés au niveau de la Suède et de l’Allemagne pour la reconnaissance des « actes pertinents » de première mesure….
En période électorale faut bien rêver!
Bien cordialement Cher Confrère

fbauer

Bonjour à tous deux
Comme son nom l’indique, le CI doit se contenter de « constater » les lésions initiales.
Le CI n’est pas toujours rédigé par le praticien traitant et l’évolution envisagée par le rédacteur n’est pas forcément celle qui adviendra. L’évolution fera l’objet, si nécessaire, d’autres certificats ultérieurs.
Il est regrettable qu’aujourd’hui encore de nombreux certificats soient rédigés manuellement (et non imprimés) par nos confrères, au grand dam des experts ou des autres personnes appelées à en prendre connaissance.
S’il doit y avoir contestation laissez à l’expert (judiciaire ou amiable) le soin d’envisager et de fixer, s’il y a lieu, les conséquences, vous éviterez d’engager votre responsabilité et de donner, parfois, des espérances au patient ou à ses parents

naval

J’écris à la plume avec un beau Waterman et une encre garantie non effaçable de la même marque sur un support d’ordonnance de première qualité en typo-relief. Et pour moi c’est… un plaisir!
Le côté humain personnalisé de ma belle écriture est une façon de dédramatiser….
Mais peu être que vous même vous êtes un expert et en ce cas pour mon humour je vous présente… mes excuses!
En tout cas loin ma pensée est de juste « constater » et de ne reproduire que les dires de l’intéressé.
Le fait d’émettre toute réserve amène à revoir par conscience professionnelle.
Bien à vous. Cordialement.

Thierry COLLIER

Bonjour Naval,
en effet, Francis Bauer fait partie de la « Compagnie Nationale des Experts Judiciaires en Odonto-Stomatologie », et exerce cette fonction auprès de la cour d’appel de Paris.
Ce qui ne doit pas vous empêcher de nous donner, comme d’habitude, votre vision enjouée et assez rafraîchissante des choses, comme j’ai pu le constater par ailleurs.
Bien à vous

max360

Le CMID que vous présentez comporte :
– un constat de l’état du patient et de ses dires concernant la survenue de l’accident ;
– le traitement d’urgence réalisé ;
– « l’arrêt de travail » ;
– une suggestion de suivi médical.

Pour moi, seul le premier élément doit apparaître dans le certificat, qui n’a pour but que de décrire un état médical du patient à un instant donné, pour lui permettre d’éventuellement faire intervenir son assurance, ou encore intervenir dans un jugement.
Les autres éléments doivent faire partie du dossier, mais pas des informations à destination de l’assurance. Le risque que j’y vois est de se faire reprocher le type d’acte réalisé en urgence, le suivi, etc.
C’est en tout cas ce que j’ai appris au cours de mes études, à Lille, auprès d’un enseignant qui tenait le rôle d’expert aux tribunaux.

Pour répondre aux questions ;
– mon logiciel de gestion (Agatha 7) ne comprend pas ce document pré-écrit, mais je l’y ai ajouté, et j’imprime tous mes CMID en conservant une trace dans le dossier informatique ;
– je ne joins pas de photographies ou de radiographies, mais j’en prends, et je les joins au dossier médical. Ce ne sont pas des éléments qui doivent être transmis à l’assurance, mais j’imagine qu’on peut me les demander ultérieurement.

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