Comment évolue le syndrome de la Classe II Division 2 non traitée.
La Classe II division 2 fait partie des malocclusions les plus sévères.
Contrairement à la Classe II division 1 qui, elle, pousse les jeunes patients et leurs parents à consulter tôt pour cause « de dents en avant », voir les posts :
- Interception fonctionnelle et psychologique d’une Classe II 1 sévère
- Interception d’une Classe II division 1 par rétro-mandibulie sévère : le déverrouillage mandibulaire
la Classe II division 2 n’inquiète pas les jeunes patients ni leurs parents, ni même parfois leur praticien traitant car « les dents sont pas trop mal ».
Pourtant la Classe II division 2 est très facile à intercepter chez les jeunes patients, il suffit de consulter les anciens posts :
- Une Classe II division 2 : harmonisation 4D : fonctionnelle, sagittale, transversale et verticale.
- Cas clinique : Une Classe II division 2 et canine incluse.
- Le défi de la Classe II division 2 chez l’ado : la coopération !
- Une Classe II 2 supraclusion
Elle sera de plus en difficile à corriger à l’âge ado et adulte et c’est elle qui pousse le plus souvent les adultes atteints de ce syndrome à consulter, pour une demande fonctionnelle, plutôt qu’esthétique.
Un bel exemple de ce syndrome, cette patiente de 58 ans qui consulte pour une douleur à l’ATM, une douleur rétropalatine due au traumatisme des incisives inférieures sur la région de la papille palatine, et une douleur de la gencive vestibulaire des incisives inférieures par morsure des incisives maxillaires à chaque fermeture buccale.
En plus du préjudice fonctionnel, ce syndrome de la Classe II 2 a une répercussion sur l’esthétique faciale. L’aspect rétrusif des lèvres fait ressortir le menton et le nez et donne l’aspect d’un vieillissement prématuré du visage.
- Pensez-vous que la Classe II division 2 est suffisamment diagnostiquée chez le jeune patient ?
- Quels sont pour vous les critères d’une interception de cette malocclusion ?