Correction des distoclusions à l’aide du PPP : Le nouveau concept « PUL – PISTES – PLANAS » #2
Deux cas cliniques :
Tous les cas ont la même approche clinique à quelques exceptions près :
Certains cas vont commencer par les plaques à pistes Planas seules et ensuite on passera au PUL Pistes. D’autres cas commenceront directement par le PUL Pistes Planas.
1° cas clinique : Pul Pistes Planas
Cas d’une jeune patiente qui présente une Classe II division 1 avec distoclusion mandibulaire.
Nous avons posé directement le Pul Pistes Planas.

Dans une position plus antérieure. On a une réorganisation spatiale de la fonction.
Après 6 mois de port. L’overjet est réglé. Mais pas encore l’occlusion canine. A ce stade, en latéralité la pointe de la 13 peut encore passer « devant » celle de la 43 et entrainer de nouveau une distoclusion : il faut continuer tant que l’occlusion n’est pas stable.
Le résultat final bien équilibré avec les pointes canines aux bons endroits en latéralité.
2° cas clinique : pistes puis Pul Pistes Planas
Cas d’une jeune patiente présentant une Classe II division 1 avec béance antérieure.
Avant de mettre un PUL Pistes Planas, je voudrais avoir un référentiel antérieur.
Ici il n’y a pas de contact en propulsion mais il y a une grande désocclusion.
Pas de contact incisif en latéralité non plus.
Cela s’explique par un angle goniaque relativement ouvert et donc un schéma un peu hyperdivergent.
Donc j’ai commencé avec de simples pistes et petit à petit, grâce aux pistes puis au PUL piste les mouvements se régularisent et les AFMP diminuent.
Jusqu’à une régularisation complète en fin de traitement actif (actif = port nuit et jour) et un visage d’ado harmonieux.
Le Pul Pistes est toujours porté la nuit en stabilisation. Et les pistes ont été quasiment toutes meulées pour que la patiente « retrouve » ses dents.
A suivre…
- Que pensez-vous de ces cas cliniques ?
- Comment les auriez-vous traités ?
Comments
Ça interpelle
Je ne connais la technique Planas
Un autre de mes manques
merci d’être interpelé par cette clinique. Moi aussi je l’ai été il y a 15 ans quand j’ai lu pour la première fois le livre de Planas. J’ai compris à ce moment là qu’il y avait une autre alternative à la mécanique orthodontique et que l’on pouvait régler pas mal de problèmes chez l’enfant mais aussi chez l’adulte en travaillant sur la fonction. Mon expérience me l’a souvent confirmé. Et j’ai aussi compris qu’il n’était jamais trop tard pour découvrir la RNO et y recourir pour traiter les pathologies de ses patients.