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Orthèses de relaxation #8 : Limites d’utilisation d’une gouttière occlusale

  1. Orthèses de relaxation #1 : Fabrication d’un plan de morsure
  2. Orthèses de relaxation #2 : Fabrication des gouttières
  3. Orthèses de relaxation #3 : Réglage en bouche d’un plan de morsure
  4. Orthèses de relaxation #4 : Réglage en bouche des gouttières
  5. Orthèses de relaxation #5 : Utilisation clinique du plan de morsure rétro-incisif
  6. Orthèses de relaxation #6 : Utilisation clinique des gouttières
  7. Orthèses de relaxation #7 : Limites d’utilisation d’un plan de morsure rétro-incisif
  8. Orthèses de relaxation #8 : Limites d’utilisation d’une gouttière occlusale
  9. Orthèses de relaxation #9 : Cas clinique particulier pris en charge avec un plan de morsure
  10. Orthèses de relaxation #10 : Cas clinique particulier pris en charge avec un plan de morsure
  11. Orthèses de relaxation ? #11

L’utilisation d’une gouttière occlusale de relaxation est en général assez anodine car elle n’a pas de contre indication vraie si elle respecte les normes établies :

  • Contacts simultanés avec toutes les cuspides supports antagonistes
  • Aucune surface indentée
  • Guidage mandibulaire par les canines
  • Réglages successifs jusqu’à l’obtention de la reproductibilité de la position mandibulaire sans manipulation, d’une séance sur l’autre
  • Port intermittent et durée limitée.

Il existe cependant des conditions anatomiques qui peuvent rendre les réglages de la gouttière quasi impossibles.

  • C’est le cas des très grands surplombs. Les réglages sont possibles mais ils aboutissent à des morphologies de gouttières qui peuvent être encombrantes. Dans certains cas exceptionnels, les réglages sont très complexes.
  • Les situations d’occlusion inversées, avec ou sans asymétrie inter-maxillaire peuvent aussi poser de redoutables problèmes de réglages pour respecter simultanément l’objectif de contacts des cuspides supports et celui de forme non indentée et lisse.
  • Certaines positions des canines peuvent aussi rendre les réglages très difficiles
  • Les situations les plus complexes (avec parfois impossibilité de mettre en place une gouttière) sont ceux de béance antérieure avec une augmentation de DVO telle qu’il n’existe pratiquement plus d’espace libre dans lequel installer la gouttière.
  • Enfin, il peut exister des situations d’édentements pour lesquels la rétention d’une gouttière est quasi impossible. Mais on peut pourtant répondre à la plupart des situations
  1. Avez-vous déjà rencontré une situation clinique dans laquelle il vous a été impossible de réaliser une gouttière occlusale respectant ses impératifs habituels ?
  2. Si oui, laquelle ?

Comments

mdom

Merci M Unger.
Grâce à cette série de post sur les gouttières de relaxation, je pense maintenant bien saisir comment faire ce genre de dispositif.

Comment feriez-vous si vous avez un patient édenté complet qui présente deux PTA de longue date à refaire, mais dont la manipulation en RC est impossible du fait des crispations des muscles masticateurs.
Modifieriez-vous la surface occlusale d’une PTA avec une résine auto pour la transformer en orthèse de relaxation ? Feriez-vous une orthèse au dessus d’une des deux PTA existantes ? Ou alors passeriez-vous par une étape de PTA provisoires dont une présenterait une surface occlusale lisse comme une orthèse de relaxation ?

François UNGER

Pour un patient qui a déjà 2 PTA il existe un autre dispositif, plus adapté, que les gouttières pour obtenir une relaxation complète des muscles masticateurs. Il s’agit du point d’appui central. Nous l’illustrerons sans doute un jour.
Le problèmes avec les PTA c’est que les crispations peuvent être dues (langue, sangle labiale, etc…) à un défaut de morphologie des PTA elles mêmes ou à leur désadaptation.

Hibamk

Merci docteur
Alors qu est ce qu on fait en cas de beance anterieur ?? Il ne suffit pas d’avoir le contact posterieur seulement?

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