l’entretien de Hadi Antoun est plein de bon sens. Je relève l’importance de bien se connaître entre praticiens et parler la même langue. Ce qui suppose des connaissances de longue date et de même école. La période étudiante ou de formation est la plus riche en la matière.
D’accord avec vous Naval : il est important de parler la même langue. Mais est-il indispensable d’être allé à l’école ensemble pour cela? Bien sûr tout semble naturel et facile entre vieux camarades qui se côtoient depuis toujours et qui se comprennent sans même se parler.
Je dirais à tous ceux qui souhaitent renforcer leur équipe qu’il n’y a pas de secret : il faut passer du temps ensemble, se réunir régulièrement, discuter des cas et des problèmes rencontrés de manière constructive (et pas sur un mode « c’est ta faute! »), être à l’écoute et se mettre à la place de l’autre, faire l’effort de comprendre ses problématiques…
Il faut également perpétuellement veiller à communiquer explicitement les informations car rien n’est pire que le « ça va sans dire… ». En réalité : ça va toujours mieux en le disant!
Merci pour votre commentaire.
Rien de plus agréable que de partager son expérience et recommander un confrère ami. Il faut vraiment bien se connaitre et savoir là ou on envoie son patient. Les confrères sont très discrets sur leur exercice. Le mien est polyvalent en rapport étroit avec deux prothésistes et un cabinet de radiologie. Et vous?
Exercice polyvalent également mais j’ai essentiellement besoin d’un implantologiste, d’un orthodontiste et d’un prothésiste; avec qui j’ai des rapports très étroits et très réguliers.
Occasionnellement je sollicite l’avis d’un endodontiste, d’un stomatologue, d’un tabacologue, d’un neurologue et d’un ORL.
Je ne suis pas en « étroite » collaboration avec tous mais c’est au travers de courriers soignés, explicites et exhaustifs que la communication se fait le mieux. Le téléphone également.
Difficile de se passer d’un prothésiste! Au début je m’étais procurer un four en céramique pour faire comme mon maître PERELMUTER. D’autant que j’ai travaillé dans une station de ski souvent isolée par la neige. A ce jour mon beau four à céramique est à reléguer comme pièce de musée à moins de faire des émaux.
A défaut de pouvoir comparer et suivre constamment les techniques d’implantologie, le décès de mon confrère stomatologue avec lequel je travaillais à quatre mains, la présence de cas suffisants je n’ai jamais voulu poursuivre. L’implantologie immédiate a été en ma pensée dés le début de l’implantologie. En fin de carrière j’ai à présent plaisir à conserver le moindre bout de racine. Une épreuve pour mon prothésiste devant la difficulté de réalisation des travaux et le risque du résultat final. La reprise du travail renforce nos relations par l’acceptation mutuelle du travail…sans regarder le temps passé. c’est comme cela je définirais la communication la plus avancée pour la meilleur prise en charge du patient puisqu’on extrait plus les dents pour reprendre le titre de notre débat.
D’un autre côté j’aimerais bien rencontrer les jeunes générations. Difficile quand la façon de travailler s’éloigne de ce qui est enseigné. Facile si je m’intéresse beaucoup aux techniques adhésives actuelles. Difficile si je reste fidèle à certaines techniques de mon époque.
Chaque expérience est un pas en avant dans sa voie personnelle et dans l’expression de sa liberté d’exercer.
A une époque où on aimerait que tout le corps professionnelle travail de la même manière dans un temps et un résultat déterminé par une CCAM et des instances de remboursement… je ne vois plus où se trouve la communication.
Parmi les professionnels de santé que nous pouvons solliciter, il y a les kinésithérapeutes dans la rééducation du rachis cervical et des articulations temporo-mandibulaires. La communication peut se faire dans les directions les plus diverses….
Votre souci de courriers soignés explicites et exhaustifs vous met droit dans la lignée de ce grand chef de service qui invitait l’étudiant que j’étais à soigner tout particulièrement le contenu des dossiers pour les rendre irréprochables.. en cas d’échec!
Bien à vous. Très heureux d’avoir communiqué avec un jeune confrère comme me le fait penser la photo. N’étais ce d’ailleurs pas le propos de la discussion: la communication!
Jean-Jacques CHASSERAUD Chirurgien Dentiste Promo 79
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l’entretien de Hadi Antoun est plein de bon sens. Je relève l’importance de bien se connaître entre praticiens et parler la même langue. Ce qui suppose des connaissances de longue date et de même école. La période étudiante ou de formation est la plus riche en la matière.
D’accord avec vous Naval : il est important de parler la même langue. Mais est-il indispensable d’être allé à l’école ensemble pour cela? Bien sûr tout semble naturel et facile entre vieux camarades qui se côtoient depuis toujours et qui se comprennent sans même se parler.
Je dirais à tous ceux qui souhaitent renforcer leur équipe qu’il n’y a pas de secret : il faut passer du temps ensemble, se réunir régulièrement, discuter des cas et des problèmes rencontrés de manière constructive (et pas sur un mode « c’est ta faute! »), être à l’écoute et se mettre à la place de l’autre, faire l’effort de comprendre ses problématiques…
Il faut également perpétuellement veiller à communiquer explicitement les informations car rien n’est pire que le « ça va sans dire… ». En réalité : ça va toujours mieux en le disant!
Merci pour votre commentaire.
Rien de plus agréable que de partager son expérience et recommander un confrère ami. Il faut vraiment bien se connaitre et savoir là ou on envoie son patient. Les confrères sont très discrets sur leur exercice. Le mien est polyvalent en rapport étroit avec deux prothésistes et un cabinet de radiologie. Et vous?
Exercice polyvalent également mais j’ai essentiellement besoin d’un implantologiste, d’un orthodontiste et d’un prothésiste; avec qui j’ai des rapports très étroits et très réguliers.
Occasionnellement je sollicite l’avis d’un endodontiste, d’un stomatologue, d’un tabacologue, d’un neurologue et d’un ORL.
Je ne suis pas en « étroite » collaboration avec tous mais c’est au travers de courriers soignés, explicites et exhaustifs que la communication se fait le mieux. Le téléphone également.
Difficile de se passer d’un prothésiste! Au début je m’étais procurer un four en céramique pour faire comme mon maître PERELMUTER. D’autant que j’ai travaillé dans une station de ski souvent isolée par la neige. A ce jour mon beau four à céramique est à reléguer comme pièce de musée à moins de faire des émaux.
A défaut de pouvoir comparer et suivre constamment les techniques d’implantologie, le décès de mon confrère stomatologue avec lequel je travaillais à quatre mains, la présence de cas suffisants je n’ai jamais voulu poursuivre. L’implantologie immédiate a été en ma pensée dés le début de l’implantologie. En fin de carrière j’ai à présent plaisir à conserver le moindre bout de racine. Une épreuve pour mon prothésiste devant la difficulté de réalisation des travaux et le risque du résultat final. La reprise du travail renforce nos relations par l’acceptation mutuelle du travail…sans regarder le temps passé. c’est comme cela je définirais la communication la plus avancée pour la meilleur prise en charge du patient puisqu’on extrait plus les dents pour reprendre le titre de notre débat.
D’un autre côté j’aimerais bien rencontrer les jeunes générations. Difficile quand la façon de travailler s’éloigne de ce qui est enseigné. Facile si je m’intéresse beaucoup aux techniques adhésives actuelles. Difficile si je reste fidèle à certaines techniques de mon époque.
Chaque expérience est un pas en avant dans sa voie personnelle et dans l’expression de sa liberté d’exercer.
A une époque où on aimerait que tout le corps professionnelle travail de la même manière dans un temps et un résultat déterminé par une CCAM et des instances de remboursement… je ne vois plus où se trouve la communication.
Parmi les professionnels de santé que nous pouvons solliciter, il y a les kinésithérapeutes dans la rééducation du rachis cervical et des articulations temporo-mandibulaires. La communication peut se faire dans les directions les plus diverses….
Votre souci de courriers soignés explicites et exhaustifs vous met droit dans la lignée de ce grand chef de service qui invitait l’étudiant que j’étais à soigner tout particulièrement le contenu des dossiers pour les rendre irréprochables.. en cas d’échec!
Bien à vous. Très heureux d’avoir communiqué avec un jeune confrère comme me le fait penser la photo. N’étais ce d’ailleurs pas le propos de la discussion: la communication!
Jean-Jacques CHASSERAUD Chirurgien Dentiste Promo 79