Réaliser des empreintes implantaires avec CST Link®
Une technique d’enregistrement de la position spatiale d’implants rapide et reproductible qui permet de s’affranchir des tests de stabilité. L’utilisation d’un renfort fibré hybride photo
polymérisable permet de relier les transferts d’implants d’empreinte pour confectionner une structure tridimensionnelle auto portante indéformable de type FIBERFORCE CST®, solidement attachée aux transferts. La structure se suffit à elle-même pour conserver sans déformation les coordonnées spatiales de la position des implants.
Lors de mises en charge immédiates, les meilleurs résultats en termes de précision
d’empreinte sont obtenus lorsque les transferts d’implants ont été solidarisés entre eux.
La technique utilisée qui consiste à bloquer rapidement les différents éléments, permet, par sa fiabilité, de s’affranchir de tests de validation chronophages (test de « Sheffield ») et de donner ainsi plus de latitude au laboratoire de prothèse et au praticien pour parfaire la finition d’une prothèse immédiate.
Fig.1: Des extractions sont réalisées avant implantation immédiate.
Fig 2: L’implantation après extraction et mise en charge immédiate est programmée au moyen du logiciel AccuGuide®.
Fig. 3: Les implants sont mis en place au moyen du guide chirurgical AccuGuide®
Fig 4: Les piliers Multi® destinés à recevoir une prothèse immédiate vissée sont montés sur les implants et les vis ont été occultées au moyen d’une tige plastique permettant un démontage rapide
Fig.5 : Solidarisation des transferts d’implants: la tresse CST LINK® est maintenue par un tour mort sur le transfert d’implant droit le plus distal, puis déroulée en tension pour progresser vers l’implant gauche le plus distal, chaque pilier étant verrouillé par un tour mort.
Fig.6 : L’implant gauche le plus distal est verrouillé et on revient dans le même sens vers l’implant droit.
Fig.7 : L’implant droit le plus distal est contourné en tour mort. On progresse à nouveau vers l’implant gauche pour terminer en tour mort.
Fig.8 : L’ensemble est polymérisé à la lumière bleue.
Fig.9 : Pour parfaire la solidarisation de la structure, un peu de résine CST Link® est déposée sur chaque pilier.
Fig.10a: Un porte-empreinte à membrane est rempli d’un silicone translucide et inséré sur les préparations.
Fig 10b: Pendant la prise (2,5 mn), la photopolymérisation est réalisée par illumination au travers du silicone translucide.
Fig.11 : La membrane translucide est percée, les protections plastiques sont retirées
Fig.12 : Les vis sont retirées
Fig.13 L’empreinte est désinsérée
Fig.14 : L’empreinte est coulée au laboratoire, avec un repositionnement optimal des analogues d’implants.
Pensez vous qu’il soit indispensable de solidariser les transferts avant une empreinte implantaire?
Si oui, quelle(s) technique(s) utilisez vous?
Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d'intéret.
bonjour,
quelques remarques et questions sur ce cas clinique:
– quel est l’intérêt d’avoir un guide chirurgical (avec lequel on devine l’intention d’une bonne répartition et d’un bon positionnement 3D des implants) si c’est pour aboutir à ces implants qui partent dans tous les sens et qui n’ont pas grand chose à voir avec la planification initiale?
– quel est l’intérêt d’une prise d’empreinte lors d’une mise en charge immédiate, intervention au cour de laquelle les piliers provisoires sont solidarisés à la prothèse qui se doit d’être préparée à l’avance?
A moins que vous ne parliez de mise en charge précoce, un terme bien plus approprié compte tenu de l’ampleur du travail à réaliser au laboratoire qui ne pourra livrer que le lendemain la prothèse provisoire…
Bonjour,
Le sujet de l’article est de proposer une système simple et fiable d’enregistrement de la position spatiale des implants pour en transmettre les données au laboratoire de prothèse, lequel, lorsque la prothèse a été anticipée ( mise en charge précoce) est injectée dans la journée et posée les soir même, en technique Fiber Force CST. L’apparente divergence des implants est à rapprocher de l’optique de l’appareil de photo utilisé, ou de mon manque d’expertise, mais ce n’est pas le sujet.
Bonjour, que de complications, alors que dans le cas d’édentement complet le plâtre est si simple à utiliser et certainement beaucoup moins onéreux, pour un résultat beaucoup plus sûr que ces produits photopolimérisables qui ont certainement une déformation à la prise.
Bonjour,
je en comprend pas bien votre remarque. Pour moi, l’empreinte au plâtre me semble problématique dans un environnement chirurgical.(??)
Pour ce qui est de la stabilité spatiale du système, elle est très bien documentée et quantifiée dans la documentation que vous pouvez vous procurer à la société Bio Composants Médicaux. Plus généralement, la déformation de polymérisation d’un élément fibré hybride ne peut pas être assimilé à celle d’une résine même composite. Le comportement d’un tel élément n’obéit pas aux mêmes critères.
Je me tiens à votre disposition si vous désirez en savoir plus.
Cordialement
BCC
bonsoir,
pour moi, aucun intérêt à ce genre de produit
soit je fais une mise en charge immédiate, le patient repart avec sa prothèse sans avoir quitté le fauteuil, soit c’est une mise en charge classique après cicatrisation complète et là les techniques d’empreintes classiques voir éventuellement « hybrides » avec solidarisation des transferts avec du plâtre, font leur travail à un coût bien plus modique et tout aussi parfaitement fiable
reste que votre sujet touche indirectement aussi aux limitations de la chirurgie guidée, du moins pour certains systèmes, car tous ne se valent pas et vous êtes obligés d’en passer par une phase d’empreinte/traitement labo/confection et/ou finition à postériori de la prothèse de par l’imprécision du système de guide que vous utilisez…et qui vous a obligé à trouver un moyen ergonomique/pratique de faire cette empreinte d’une manière sûre et reproductible dans un environnement chirurgical
bref, c’est une « béquille », une canne pour soulager le pied meurtri par une écharde…
Bonjour Pluton,
vous avez raison:
Les limitations de l’implantologie guidée, chacun d’entre nous a pu en subir les conséquences.
La prise d’empreinte reste donc incontournable,
C’est justement en raison de ces limitations et des imprécisions liées à toute empreinte, fût-elle au plâtre*, que la solidarisation dans une empreinte des transferts reste incontournable, et que le système CST link a été développé.
* même dans une empreinte au plâtre, la rotation d’un transfert n’est pas impossible.
Cordialement
BCC
pas d’accord…les limitations de la chirurgie guidée sont système dépendant
tous les guides « plastique » type Nobelguide, Simplant, etc ne sont pas fiables, des analyses par scan post op ont montrés des divergences importantes entre la planification et le résultat à la pose car ses systèmes reposent pour l’essentiel sur un principe flapless et/ou appuis muqueux (rarement dentaire…)
je suis praticien, pas le concepteur de ce système, mais je vous invite à vous renseigner sur ce que propose POSITDENTAL
le guide est stérilisable (métallique), compatible avec TOUS les systèmes implantaires, assure une parfaite visibilité/irrigation et est d’une précision sans égal, on a fait avec un confrère utilisateur aussi du système une étude avec scan post op…les divergences de position sont…non significatives de l’ordre de 0.3mm à l’apex des implants
la prothèse est conçue par avance, avec une armature métallique (c’est quand même autre chose qu’une armature fibrée en terme de rigidité…)
on peut faire du transvissé, mais c’est tellement dommage, la précision est telle qu’on peut même faire du « scellé »…sans une goutte de ciment de scellement (principe du cône Morse)
pas d’empreinte, un simple scellement avec une résine auto spécifique des coping (ou des piliers provisoires) dans l’intrados métallique de la prothèse, finition avec des polissoires résine et c’est parti
ci joint une pano…2 ans post op sans une goutte de ciment…
Re bonjour,
Je n’utilise pour ma part que des guides à appui osseux.
Le guide POSIDENTAL (qui me rappelle les implants juxta osseux de la belle époque) paraît en effet très stable.
Cependant une divergence à l’apex de 0,3 mm me paraît assez significative, surtout si les piliers sont indexés.
D’autre part, si l’implantologie guidée est une grande avancée, la « retouche » lors de la pose de l’implant reste dans la plupart des cas incontournable (un tour de plus pour bloquer l’implant, une indexation imparfaite pour un pilier angulé, un enfouissement incomplet suite à un « nettoyage » imparfait de l’image scan ou cone beam…) Nous sommes en « imagerie ».
C’est pourquoi, je m’oblige après la pose à prendre une empreinte de positionnement des copings, et le système CST link a démontré une stabilité spatiale des éléments de l’ordre de 50µm entre les deux implants les plus distaux. Ces mesures sont à votre disposition chez Bio Composants médicaux. (dans la littérature, un gap < à 100µm n'est pas détectable)
Maintenant parlons de la rigidité de la barre métallique préconisée pour "armer" la prothèse acrylique:
Nul n'ignore que les différents éléments en interférence dans le système [mandibule / os /gencive/implant / accastillage de l'implant / Prothèse] sont caractérisés par une rigidité qui leur est propre ( module de young, visco élasticité, limite élastique…
(par exemple, en ouvrant simplement la bouche, la mandibule subit des déformations 3D significatives, l'os symphysaire est différent de l'os de la zone prémolaire, l'implant est très rigide … etc.) Chaque élément de déforme donc à l'impact selon ses caractéristiques propres.
Dès lors, solidariser de façon rigide des implants conduit à des pics de contraintes sur l'élément le plus fragile de la chaine, et cela peut aller de la perte d'un implant, la rupture d'une vis, l'expulsion de dents par ailleurs non liées chimiquement à l'armature métallique ( interface métal / résine non résolu sur le moyen terme)…etc.
Nous restons bien d'accord sur le fait que la prothèse doit être passive sur les implants.
La barre métallique bien conçue est idéalement passive au repos, (passivité primaire) mais devient évidemment active lors d'un simple mouvement mandibulaire, et encore plus lors de la fonction (non passivité fonctionnelle). C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est préconisé de sectoriser un bridge complet sur implants)
La supériorité d'une armature fibrée de type CST Fiber Force, (qui s'apparente aux armatures auto portantes de type béton armé), c'est sa capacité à accompagner ces inévitables déformations tout en affichant une résistance en flexion mais surtout en fatigue (contraintes alternées) de l'ensemble [armature- dents acryliques], ainsi qu'une absence par conception de déformation permanente (caractéristiques de base des matériaux composites fibrés).
L'ensemble conserve les propriétés visco élastiques liées à la matrice organique reliant les fibres, diluant les contraintes dans le temps (moins de pics de contraintes sur les éléments faibles)
Enfin, si le cône morse est un excellent système d'emmanchement basé sur une conicité particulière à forte pente mâle / femelle, et qui se bloque par friction, je ne vois pas l'utilité d'un ciment résine, qui empêchera justement cette friction…. Je dois mal comprendre.
Au fait, joli travail votre pano de 2 ans.
pluton
merci pour le travail
par contre je ne suis pas d’accord avec vous quand à votre analyse de la trop grande rigidité de l’armature métallique pour une MCI…mais là, on touche à de la mécanique vraie où les notions de clef de voûte et d’architecture prennent toute leur importance dans la répartition des contraintes aux implants
ce qu’il faut retenir, c’est que la prothèse immédiate lors de la MCI se comporte comme un fixateur externe orthopédique si vous voyer ce que je veux dire…
le but est de répartir les contraintes lors de la fonction sur l’ensemble des implants, alors qu’une prothèse ayant une possibilité de déformation ne le fera pas et apportera par des phénomènes de torsion d’autres nouvelles contraintes aux autres implants
en effet vous n’avez pas compris pour la résine de scellement, ni saisi les subtilités du guide Positdental…
je vous mets le lien de l’article de notre éminent confrère le Dr Jean Koskievic, directeur du DU Saint Antoine qui a validé tous le protocole du système Positdental, peut être que cela vous éclairera sur certains points
Je suis prothésiste dentaire, je fais de très nombreuses MCI au sein d’un cabinet dentaire, chirurgie 8h30 empreinte 10h30 essayage de la prothèse provisoire 14h30 Pose 16h. Après la mise en place d’une digue, afin de protéger le site chirurgical, l’empreinte au plâtre ne pose aucun problème.
Oui, Monsieur Moal, je sais qui vous êtes.
Je laisse aux chirurgiens dentistes qui posent des prothèses sur implants leur libre appréciation de la technique d’empreint au plâtre. Cependant, bien que évidement fiable, il m’a semblé qu’elle était marginale en raison de sa mise en oeuvre quelquefois aléatoire et qui semblerait poser des difficultés à la majorité. L’objet du blog n’est que de proposer une alternative clean et très facile à mettre en oeuvre, dans le respect des autres techniques.. Les créneaux de mise en oeuvre de la prothèse MCI que vous proposez sont tout à fait dans l’esprit de ce que je fais, sauf que mes MCI sont d’emblée renforcées avec le système Fiber force CST( armature hybride fibrée en 10 minutes) et très résistantes. Vous devriez essayer.
Cordialement
BCC
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bonjour,
quelques remarques et questions sur ce cas clinique:
– quel est l’intérêt d’avoir un guide chirurgical (avec lequel on devine l’intention d’une bonne répartition et d’un bon positionnement 3D des implants) si c’est pour aboutir à ces implants qui partent dans tous les sens et qui n’ont pas grand chose à voir avec la planification initiale?
– quel est l’intérêt d’une prise d’empreinte lors d’une mise en charge immédiate, intervention au cour de laquelle les piliers provisoires sont solidarisés à la prothèse qui se doit d’être préparée à l’avance?
A moins que vous ne parliez de mise en charge précoce, un terme bien plus approprié compte tenu de l’ampleur du travail à réaliser au laboratoire qui ne pourra livrer que le lendemain la prothèse provisoire…
Bonjour,
Le sujet de l’article est de proposer une système simple et fiable d’enregistrement de la position spatiale des implants pour en transmettre les données au laboratoire de prothèse, lequel, lorsque la prothèse a été anticipée ( mise en charge précoce) est injectée dans la journée et posée les soir même, en technique Fiber Force CST. L’apparente divergence des implants est à rapprocher de l’optique de l’appareil de photo utilisé, ou de mon manque d’expertise, mais ce n’est pas le sujet.
Bonjour, que de complications, alors que dans le cas d’édentement complet le plâtre est si simple à utiliser et certainement beaucoup moins onéreux, pour un résultat beaucoup plus sûr que ces produits photopolimérisables qui ont certainement une déformation à la prise.
Bonjour,
je en comprend pas bien votre remarque. Pour moi, l’empreinte au plâtre me semble problématique dans un environnement chirurgical.(??)
Pour ce qui est de la stabilité spatiale du système, elle est très bien documentée et quantifiée dans la documentation que vous pouvez vous procurer à la société Bio Composants Médicaux. Plus généralement, la déformation de polymérisation d’un élément fibré hybride ne peut pas être assimilé à celle d’une résine même composite. Le comportement d’un tel élément n’obéit pas aux mêmes critères.
Je me tiens à votre disposition si vous désirez en savoir plus.
Cordialement
BCC
bonsoir,
pour moi, aucun intérêt à ce genre de produit
soit je fais une mise en charge immédiate, le patient repart avec sa prothèse sans avoir quitté le fauteuil, soit c’est une mise en charge classique après cicatrisation complète et là les techniques d’empreintes classiques voir éventuellement « hybrides » avec solidarisation des transferts avec du plâtre, font leur travail à un coût bien plus modique et tout aussi parfaitement fiable
reste que votre sujet touche indirectement aussi aux limitations de la chirurgie guidée, du moins pour certains systèmes, car tous ne se valent pas et vous êtes obligés d’en passer par une phase d’empreinte/traitement labo/confection et/ou finition à postériori de la prothèse de par l’imprécision du système de guide que vous utilisez…et qui vous a obligé à trouver un moyen ergonomique/pratique de faire cette empreinte d’une manière sûre et reproductible dans un environnement chirurgical
bref, c’est une « béquille », une canne pour soulager le pied meurtri par une écharde…
Bonjour Pluton,
vous avez raison:
Les limitations de l’implantologie guidée, chacun d’entre nous a pu en subir les conséquences.
La prise d’empreinte reste donc incontournable,
C’est justement en raison de ces limitations et des imprécisions liées à toute empreinte, fût-elle au plâtre*, que la solidarisation dans une empreinte des transferts reste incontournable, et que le système CST link a été développé.
* même dans une empreinte au plâtre, la rotation d’un transfert n’est pas impossible.
Cordialement
BCC
pas d’accord…les limitations de la chirurgie guidée sont système dépendant
tous les guides « plastique » type Nobelguide, Simplant, etc ne sont pas fiables, des analyses par scan post op ont montrés des divergences importantes entre la planification et le résultat à la pose car ses systèmes reposent pour l’essentiel sur un principe flapless et/ou appuis muqueux (rarement dentaire…)
je suis praticien, pas le concepteur de ce système, mais je vous invite à vous renseigner sur ce que propose POSITDENTAL
le guide est stérilisable (métallique), compatible avec TOUS les systèmes implantaires, assure une parfaite visibilité/irrigation et est d’une précision sans égal, on a fait avec un confrère utilisateur aussi du système une étude avec scan post op…les divergences de position sont…non significatives de l’ordre de 0.3mm à l’apex des implants
la prothèse est conçue par avance, avec une armature métallique (c’est quand même autre chose qu’une armature fibrée en terme de rigidité…)
on peut faire du transvissé, mais c’est tellement dommage, la précision est telle qu’on peut même faire du « scellé »…sans une goutte de ciment de scellement (principe du cône Morse)
pas d’empreinte, un simple scellement avec une résine auto spécifique des coping (ou des piliers provisoires) dans l’intrados métallique de la prothèse, finition avec des polissoires résine et c’est parti
ci joint une pano…2 ans post op sans une goutte de ciment…
Re bonjour,
Je n’utilise pour ma part que des guides à appui osseux.
Le guide POSIDENTAL (qui me rappelle les implants juxta osseux de la belle époque) paraît en effet très stable.
Cependant une divergence à l’apex de 0,3 mm me paraît assez significative, surtout si les piliers sont indexés.
D’autre part, si l’implantologie guidée est une grande avancée, la « retouche » lors de la pose de l’implant reste dans la plupart des cas incontournable (un tour de plus pour bloquer l’implant, une indexation imparfaite pour un pilier angulé, un enfouissement incomplet suite à un « nettoyage » imparfait de l’image scan ou cone beam…) Nous sommes en « imagerie ».
C’est pourquoi, je m’oblige après la pose à prendre une empreinte de positionnement des copings, et le système CST link a démontré une stabilité spatiale des éléments de l’ordre de 50µm entre les deux implants les plus distaux. Ces mesures sont à votre disposition chez Bio Composants médicaux. (dans la littérature, un gap < à 100µm n'est pas détectable)
Maintenant parlons de la rigidité de la barre métallique préconisée pour "armer" la prothèse acrylique:
Nul n'ignore que les différents éléments en interférence dans le système [mandibule / os /gencive/implant / accastillage de l'implant / Prothèse] sont caractérisés par une rigidité qui leur est propre ( module de young, visco élasticité, limite élastique…
(par exemple, en ouvrant simplement la bouche, la mandibule subit des déformations 3D significatives, l'os symphysaire est différent de l'os de la zone prémolaire, l'implant est très rigide … etc.) Chaque élément de déforme donc à l'impact selon ses caractéristiques propres.
Dès lors, solidariser de façon rigide des implants conduit à des pics de contraintes sur l'élément le plus fragile de la chaine, et cela peut aller de la perte d'un implant, la rupture d'une vis, l'expulsion de dents par ailleurs non liées chimiquement à l'armature métallique ( interface métal / résine non résolu sur le moyen terme)…etc.
Nous restons bien d'accord sur le fait que la prothèse doit être passive sur les implants.
La barre métallique bien conçue est idéalement passive au repos, (passivité primaire) mais devient évidemment active lors d'un simple mouvement mandibulaire, et encore plus lors de la fonction (non passivité fonctionnelle). C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est préconisé de sectoriser un bridge complet sur implants)
La supériorité d'une armature fibrée de type CST Fiber Force, (qui s'apparente aux armatures auto portantes de type béton armé), c'est sa capacité à accompagner ces inévitables déformations tout en affichant une résistance en flexion mais surtout en fatigue (contraintes alternées) de l'ensemble [armature- dents acryliques], ainsi qu'une absence par conception de déformation permanente (caractéristiques de base des matériaux composites fibrés).
L'ensemble conserve les propriétés visco élastiques liées à la matrice organique reliant les fibres, diluant les contraintes dans le temps (moins de pics de contraintes sur les éléments faibles)
Enfin, si le cône morse est un excellent système d'emmanchement basé sur une conicité particulière à forte pente mâle / femelle, et qui se bloque par friction, je ne vois pas l'utilité d'un ciment résine, qui empêchera justement cette friction…. Je dois mal comprendre.
Au fait, joli travail votre pano de 2 ans.
merci pour le travail
par contre je ne suis pas d’accord avec vous quand à votre analyse de la trop grande rigidité de l’armature métallique pour une MCI…mais là, on touche à de la mécanique vraie où les notions de clef de voûte et d’architecture prennent toute leur importance dans la répartition des contraintes aux implants
ce qu’il faut retenir, c’est que la prothèse immédiate lors de la MCI se comporte comme un fixateur externe orthopédique si vous voyer ce que je veux dire…
le but est de répartir les contraintes lors de la fonction sur l’ensemble des implants, alors qu’une prothèse ayant une possibilité de déformation ne le fera pas et apportera par des phénomènes de torsion d’autres nouvelles contraintes aux autres implants
en effet vous n’avez pas compris pour la résine de scellement, ni saisi les subtilités du guide Positdental…
je vous mets le lien de l’article de notre éminent confrère le Dr Jean Koskievic, directeur du DU Saint Antoine qui a validé tous le protocole du système Positdental, peut être que cela vous éclairera sur certains points
http://journal-stomato-implanto.com/content/mise-en-charge-imm%C3%A9diate-dans-les-%C3%A9dentements-complets-bi-maxillaires-%C3%A0-propos-d%E2%80%99un-cas
Je suis prothésiste dentaire, je fais de très nombreuses MCI au sein d’un cabinet dentaire, chirurgie 8h30 empreinte 10h30 essayage de la prothèse provisoire 14h30 Pose 16h. Après la mise en place d’une digue, afin de protéger le site chirurgical, l’empreinte au plâtre ne pose aucun problème.
Oui, Monsieur Moal, je sais qui vous êtes.
Je laisse aux chirurgiens dentistes qui posent des prothèses sur implants leur libre appréciation de la technique d’empreint au plâtre. Cependant, bien que évidement fiable, il m’a semblé qu’elle était marginale en raison de sa mise en oeuvre quelquefois aléatoire et qui semblerait poser des difficultés à la majorité. L’objet du blog n’est que de proposer une alternative clean et très facile à mettre en oeuvre, dans le respect des autres techniques.. Les créneaux de mise en oeuvre de la prothèse MCI que vous proposez sont tout à fait dans l’esprit de ce que je fais, sauf que mes MCI sont d’emblée renforcées avec le système Fiber force CST( armature hybride fibrée en 10 minutes) et très résistantes. Vous devriez essayer.
Cordialement
BCC
Merci du tuyau, je vais essayé, cela peut être très intéressant. Cordialement.