Naviguer / Chercher

Commentaires

cedrendo

Cas n°2 : il y a D’ABORD une indication de Retraitement endodontique sur cette Incisive latérale ! Le « problème infectieux » n’est pas une cause suffisante à elle seule pour indiquer l’extraction de cette dent. L’indication d’implant dans ce cas, en première intention, et avec les données exposées portées à notre connaissance, est totalement erronée. Il s’agit vraiment ici d’un « surtraitement » qui est « proposé » à la patiente par le praticien « implanto-plus-que-conscient » et « endo-pas-du-tout-conscient ».

docpalident

Pour ajouter un commentaire à celui fait par notre confrère “cedrendo“ , je dirais que les chances de succès endodontiques semblent minimes compte tenu de la taille et de la localisation de la lésion sur 22 ; le choix implantaire me semble plus relever d’un praticien qui n’est pas « endo-inconscient“ !!!!

cedrendo

Désolé de vous contredire, mais les pourcentages de succès de traitement des lésions apicales ne sont pas du tout liés à la taille de la lésion.
Cf. références en rapport avec l’article récent de DAHAN S. « Facteurs prédictifs du succès des thérapeutiques endodontiques » Réalités Cliniques Mars 2014 « Endodontie et omnipratique »

ploufinthewater

salut,
si j’avais à traiter ces 2 cas chez moi, je crois que je ne ferais d’EII pour aucun . En effet dans le premier cas la réserve osseuse apicale me semble assez limite dans le sens vestibule lingual pour stabiliser un implant, de plus, le contexte esthétique ne laisse pas droit à l’erreur, même si le parodonte à l’air épais, je préférerais faire un bridge provisoire collé, laisser cicatriser 8 semaines et faire une greffe en 2D avant d’implanter.
Dans le 2ieme cas, ce qui me refroidi c’est bien sûr l’infection et le biotype fin. je me risquerais peut être à faire une implantation à 8 semaines associée une ROG et greffe conjonctive…faudrait voir…

Thierry DEGORCE

Cher confrères merci pour vos commentaires.
Mon cher Cedrendo, concernant le cas n°2, croyez bien, que compte tenu de l’âge de la patiente, de l’incidence esthétique majeure, du phénotype gingivale très fin , et des exigences légitimes de la patiente, l’extraction de la dent et la mise en place d’un implant a été proposé en toute dernière intention.

Un retraitement endodontique avait déjà été tenté pour cette patiente sans succès, car il s’agit d’une lésion endo-paro avec une atteinte palatine. On devine d’ailleurs l’étiologie par la forme de la lésion sur la radio. De plus, quand on tient compte de la destruction coronaire sur la radio, et sur la photo vue palatine, corrélée à la faible longueur radiculaire, il est évident qu’une reconstruction pérenne est difficile à envisager pour cette dent. Cette patiente a consulté plusieurs praticiens et a pris plusieurs avis avant de consulter dans notre cabinet.
Votre proposition de retraitement endodontique mérite bien sûr d’être discutée mais il faudrait la présenter avec plus de modestie et de respect car tout comme vous, nous sommes animé par le souci de bien faire et de choisir l’alternative clinique la plus appropriée pour nos patients.
Au demeurant, je suis d’accord avec vous que la taille d’une lésion endodontique n’est pas inversement proportionnelle au chance de guérison par reprise de traitement. Mais en l’occurrence , ce n’est pas la taille de la lésion mais son étiologie et le pronostic à terme du traitement choisi qui ont motivé notre proposition thérapeutique.

lillyt

Bonjour, pourriez-vous s’il vous plait mettre juste les photos afin de pouvoir étudier les cas sans repasser la vidéo. Merci d’avance

Thierry DEGORCE

Cher amis,
Je comprend votre demande de pouvoir examiner les images. Je ne sais pas si il est possible de présenter juste les photos, je vais en faire la demande aux responsables techniques du site.
Pour revenir sur les deux cas cliniques proposés. Il s’agit de cas très difficiles :
– Les deux patientes sont jeunes et la demande esthétique est légitimement importante.
– Le choix d’une temporisation esthétique et confortable fait partie des doléances exprimées
– L’incidence esthétique est majeure compte tenue de la position de la lèvre lors du sourire.
– L’os alvéolaire présente déjà une alvéolyse conséquente d’origine bactérienne
– Le phénotype gingival est fin et festonné.
Une implantation différée semble donc être une approche prudente.
Il y a toutefois pour ces deux cas cliniques deux éléments favorables à prendre en compte :
– La gencive péri-implantaire marginale est en place. Les papilles sont présentes et les collets sont alignés. Un maintien de l’anatomie initiale gingivale serait donc suffisant et idéal.
– La corticale vestibulaire, même fine n’est pas altérée dans sa portion la plus coronaire
Ces deux éléments ont été décisifs dans le choix de la technique et c’est finalement l’extraction implantation et mise en esthétique immédiate qui a été retenue pour traiter ces deux cas cliniques.

Laisser un commentaire