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Comments

jerome

J’ai tendance à ne plus faire de RCR fibrées (ne parlons pas de coulés) au profit de composites fibrés seuls type EverX. D’autre part, si l’endo semble évidemment parfaite ici, un tel tenon empêche le retraitement (ceux de chez Pierre Roland aident toutefois grâce à un centre coloré qui nous guide, je doute que cela soit utilisé car la démarche des poseurs induirait déjà une endo de qualité).

Le point fondamental de cette vidéo est de le réaliser directement après l’endo, la digue encore posée, ce qui implique des rdv de 2h minimum, voire plus si on s’attaque aux préparations.

Verdict dans quelques années 🙂

bernardgalloy

Très belle présentation, surtout qu’elle rejoint mes protocoles depuis plus de 4 ans. J’ai donc un long recul de pratique sur les tenons fibrés. (Rm. Je ne fais plus d’inlay core. Ceci peut être un autre débat).
J’ignorais l’intérêt de passer du CHX après le rinçage de l’etching. Avez-vous des liens sur cette pratique ?
Pour ma part, je fais mon maximum pour ne pas interférer entre la Gutta et la pointe du tenon en interposant du composite, c’est pourquoi, je n’injecte pas directement dans le canal, mais sur le tenon.
La crainte est toujours d’avoir à retourner dans le canal pour une reprise de traitement et un bouchon de composite pourrait nuire à la capacité de reprendre l’accès apical. Qu’en pensez-vous ? Votre recul sur ce point ?
Je polymérise alors à ce moment là, avant de monter le reste du composite de reconstitution. Je ne polymérise pas non plus le Excite S-DSC dans le canal de crainte d’avoir un écoulement d’excès de bonding qui obstrue le canal et donc empêche la bonne mise en place du tenon.
Encore bravo et merci.

jerome

Je pense que ce protocole installe beaucoup de manques, tous les fabriquants de colles dual demandent à ce que le compo soit inséré avant.

Pour la chlorhexidine, je ne voyais l’intérêt que sur une dentine vivante, et avant etching surtout.

Pour faciliter le retraitement, et en l’absence de tenon, Magne inclut dans son protocole un fond de CVI et/ou (je ne me souviens plus) un fond de composite de couleur).

Cauris COUVRECHEL

Pour répondre à ces 3 premiers post je commencerai par une question à Jerome.
Pourquoi utilises tu l everX de GC?Quelles avantages cliniques y vois tu par rapport à un autre composite.
Pour ce qui est de la dépose, je dirai qu avec des aides optiques c est plutot facile mais sans aide optique ça devient plus périlleux. Il est en effet intéressant de parler des Quick and post de chez acteon qui présentent une âme bleue souple permettant de guider un foret et selon un certain protocole de réaliser la dépose du tenon.
Pour de ce que magne interpose un cvi ou compo bleu. Je ne sais pas mais je pense qu il est plutot du style à coller directement sans interposition de matériaux. Si pascal tu nous regardes….
Pour Bernard maintenant,
Il me paraît que si on respecte bien le protocole on ne risque pas de bouchon. (Essayage du tenon et insertion complète du tenon.)
Les excite Dsc doivent être éliminé avec un ciné de papier il vaut mieux le polymériser avant pour augmenter la quantité d’adhésif correctement polymérisée.
Pour la chx, il s agit de prolonger la vie de notre couche hybride. Depuis 2009 une série d article propose d inhiber les mmps de la dentine qui dégrade la couche hybride. La CHX est une des solutions proposées et s utilise après le mordançage.

naval

Bonjour
Intéressantes les précautions prises, la visibilité en vidéo de l’intervention et la justification de l’ancrage radiculaire. Je m’interroge néanmoins sur la nécessité de l’ancrage radiculaire avec des parois résiduelles aussi importantes. Je trouve dommage de ne pas conserver l’intégrité du traitement radiculaire réalisé. Du reste quels sont les rapports d’occlusions?
Bravo en tout cas pour votre façon de travailler

Cauris COUVRECHEL

Entièrement d accord Naval. Quel est l intérêt de ce tenon?
Pour l intégrité du Ttt endo je suis pas trop inquiet même si garder de la gutta paraît meilleur à long terme.
Le problème c est le transfert de charge vers la racine dans son 1/3 cervical.
J’ ai mis ce tenon seulement par ce que j ai un bridge et même si l’occlusion est favorable. J ai en effet préfèré du fait de ma faible hauteur de paroi apporter plus de rétention de mon faux moignon qui sera soumis à plus de sollicitations étant pilier de bridge.
Car ma crainte est plus la reprise de carie par perte d étanchéité suite aux sollicitations sur mon faux moignon que la fracture de la dent.

Mais franchement je ne sais pas si j ai vraiment eu raison.

naval

Malgré la nomenclature, j’ai pour habitude d’éviter tout ancrage radiculaire et de descendre la coiffe prothétique du bridge bien au delà des limites de la reconstitution. Je n’ai pas peur d’aller en sous gingival. L’essentiel est d’assurer l’étanchéité du joint cervical avec un bridge stable en Nc Céramique. L’essentiel est de discuter avec son prothésiste à proximité quant à la nature du bridge en lui indiquant ce que l’on recherche. J’aime bien savoir avec qui je travaille. Le patient est même content d’assister à la discussion. Ce qui fait une décision prise jusqu’à 3 A chacun sa vérité. Travailler comme vous le sentez. La décision est personnelle. Je dirais même interne. Nous avons tous une formation et un acquis propres. C’est bien de se poser des questions. Cela s’appelle la conscience professionnelle. C’est un art de vie qui donne confiance au patient. Intéressant de voir des dossiers traités par des confrères d’un même cabinet. On s’aperçoit que chaque génération a sa part de vérité.
Bien à vous

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