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La Microchirurgie en endodontie #1 : introduction

Comments

zorg

Non, je ne connais pas le taux de succès statistique, à vue de nez je dirai autour de 80%
Oui je pratique; autour d’une demi douzaine par mois
Contrairement à ce que vous dites dans votre présentation, j’ai plutôt le sentiment d’en faire plus que par le passé (je ne suis certes plus tout jeune) surtout depuis que les inlays core ont été inscrits à la nomenclature….

ploufinthewater

Il me semble avoir entendu que le taux de réussite de la chirurgie apicale ( faite par un endodontiste, sous microscope bien entendu) dépassait les 90%.
En ce qui me concerne je ne la pratique pas car je n’ai ni la formation ni le matériel pour, chose que j’aimerais changer.

Laurent ARBONA

Bonjour et merci à vous deux pour votre participation au débat.
Vous êtes proche de la réponse et vous verrez dans le prochain post qu’il y a eu une grosse évolution de ce taux depuis les années 90.
Zorg, je voulais dire dans mon introduction qu’avec l’amélioration de l’endodontie orthograde de nombreux échecs d’hier sont évités aujourd’hui et réduisent de facto le nombre de retraitement rétrograde.
Mais effectivement d’un autre coté les progrés apportés par la microchirurgie ont augmenté le nombre d’indication du retraitement rétrograde chirurgical (on repousse les limites et les extractions).
Enfin, vous faites bien de le souligner, on en parlera plus tard dans le chapitre consacré aux indications et contre-indications, le démontage risqué de certaines suprastructures prothétiques volumineuses fera déplacer le curseur vers le retraitement chirurgical rétrograde.
A bientôt

zorg

De plus il faut nuancer ce taux de succès en fonction de la localisation. Sur les antérieures maxillaires on doit être autour de 95%, nettement moins au niveau molaire, tout bêtement pour une raison d’accès. Ensuite quand il y a une fêlure radiculaire non visible radiologiquement, il y a récidive. Enfin le volume de la lésion plus il est important, plus il y a de risque que le curetage soit imparfait et donc la aussi on pourra avoir une récidive.

271192ndg

Bonjour Laurent
Merci pour ce sujet, étant maintenant équipée du microscope, du matériel pour les faire et surtout des cours et des vidéos de mes « maîtres « , je me lance dès vendredi dans ma première microchirurgie endodontique sur une incisive !!!! Je te tiens au courant. Je me suis inscrite au TP de l’ADF également. Au plaisir de te revoir.
Véronique

Laurent ARBONA

Salut véronique,
je suis ravi d’avoir d’aussi bonnes nouvelles de toi et j’aurai plaisir à te retrouver à l’ADF. Bonne microchir, n’hésites pas à partager ton expérience sur le site
Amitiés

271192ndg

bonjour à tous
je l’ai faite: en résumé pas mal de stress quand même, je fais d’emblée mon autocritique:
incision pas mal, décollement difficile, résection trop basse malgré les repaires pris, très difficile d’éliminer la gutta malgré le kit apical surgery, obturation avec l’IRM pas évidente à gérer, sutures OK

Laurent ARBONA

Bonjour Zorg, et merci pour vos commentaires du 12/10 qui permettent d’approfondir le sujet.
-Concernant les taux de succès meilleur pour les antérieures que pour les molaires OUI et NON, ci-joint un extrait de la partie 2 de la méta-analyse de Setzer que je cite dans le prochain post à paraître.
Le but de son article était de comparer le taux de succés de la chirurgie endodontique contemporaine (tech actuelle, micro-instruments, bio-matériau pour rétro-obturation) suivant qu’elle soit réalisé avec des loupes ou pas (CRT) et cette même chir contemporaine réalisée sous microscope ou endoscope (EMS). Donc savoir si l’utilisation de microscope avait une influence sur le taux de succès.
Il donnait dans cet article des taux de succès en fonction du groupe de dents concernées Mol / Prémol / Ant.
Vous le voyez sur le doc joint seul dans le cas de la chir endo contemporaine avec ou sans loupes (CRT) la localisation a une influence.
90,24% molaire / 90,37% prémolaires / 92,41% antérieures
En fait dans les articles de la méta-analyse de Setzer, les opérateurs sont tous des spécialistes très expérimentés pour lesquels il y a une faible différence entre antérieures et postérieures, encore plus faible lorsqu’ils utilisent le microscope qui compense le manque de visibilité liés à la dificulté d’accès.
mais je vous rejoins dans mon cas la localisation a encore malheureusement une influence importante sur mon taux de succès ;-))

Laurent ARBONA

En ce qui concerne les fêlures votre remarque est pertinente.
Souvent non visualisable lors des chirurgies endodontiques traditionnelles il devient presque impossible de les manquer en microchirurgie.
J’aborde le sujet dans le second post à paraître « chirurgie endodontique traditionnelle versus microchirurgie endodontique »
Enfin concernant un curetage incomplet, je ne partage pas votre analyse, les échecs de la chirurgie endodontique sont ailleurs, on en reparle si vous le voulez bien après le second post qui devrait paraître dans la semaine.
Merci encore pour votre participation active au débat à bientôt.

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