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Prise en compte des impératifs gingivaux péri-implantaires en cas de lambeau de translation jugal

  1. Chirurgie reconstructrice préimplantaire et transposition du corps adipeux de la joue
  2. Prise en compte des impératifs gingivaux péri-implantaires en cas de lambeau de translation jugal

Les lambeaux de translation de la muqueuse jugale associés à la transposition du corps adipeux de la joue constituent une procédure particulièrement efficace pour recouvrir les reconstitutions squelettiques alvéolaires des régions latérales maxillaires (voir post précédent). Déplaçant vers le versant palatin de la crête alvéolaire la muqueuse libre du lambeau (Fig.1), elles conduisent en contrepartie, à une absence de gencive kératinisée adhérente au périoste sur le sommet et le versant de la crête alvéolaire, condition nécessaire à un environnement péri implantaire stable. Cette mobilité de la gencive libre est exacerbée par les tractions engendrées des muscles de la joue.
L’objectif de ce post consiste en de telles situations à illustrer la gestion du tissu gingival et la procédure implantaire en un temps (mise en place simultanée des implants dentaires et des vis de cicatrisation) afin de reconstituer un tissu gingival péri-implantaire fixe et de supprimer les traumatismes gingivaux iatrogènes inutiles.
L’incision longitudinale est décalée sur le versant palatin de la crête, largement en dedans de la ligne de cicatrisation du lambeau de translation jugal, englobant ; selon les prévisions, une large portion de tissu kératinisé adhérent. Cette incision en demi-épaisseur est oblique sur la tranche vers le périoste lui-même maintenu intact (Fig. 2). Les implants sont insérés selon les prévisions tandis que les vis de cicatrisation sont mises en place dans le même temps opératoire (Fig. 3). Le but de cette procédure en un temps consiste d’une part à garantir la stabilité du lambeau gingival de demi-épaisseur positionné sur le versant vestibulaire de la crête grâce aux sutures passées autour des vis de cicatrisation et d’autre part à supprimer tout décollement ultérieur inutile (Fig. 4). (Réalisation chirurgicale Dr Laurent Sers)

L’absence de gencive attachée autour des implants constitue-t-elle un facteur de péri-implantite ?

Comments

fgf56

Même si la littérature scientifique montre que l’on peut maintenir une muqueuse gingivale en bonne santé en l’absence de GK autour des DENTS ( sous réserve de ne pas avoir d’excès de brossage), autour des IMPLANTS la situation est complètement différente.
La gencive autour d’un implant est plus sensible aux inflammations et ainsi à la periimplantite qu’une dent naturelle. Cette gencive est en fait un tissu cicatriciel avec une organisation différente et représente l’unique barrière à la progression d’une ostéite péri-implantaire. Il n’y a pas de fluide gingival comme sur une dent et son sillon gingival.Cette gencive doit être très bien nettoyé. Dans 74% des cas la littérature indique que les embrasures autour des piliers implantaires ne favorisent pas le contrôle de plaque… LE PROBLEME MAJEUR reste de bien réduire l’inflammation gingivale dans les bouches AVANT de les implanter. C’est une prévention primaire par rapport au risque de péri-implantite. 80% des bouches présentent une inflammation chronique . Malheureusement l’exemple que vous choisissez est révélateur de cela avec des signes d’inflammation et probablement de pertes d’attache autour des 6 dents résiduelles….Ce sont les dents résiduelles qui sont le réservoir majeur des bactéries. IL NE FAUT PAS les extraires mais il faut les traiter et changer le comportement des patients en terme de contrôle de plaque.
Une fois cela fait , vous pouvez les implanter et renforcer la GK comme sur votre iconographie
Il me semblait essentiel de répondre dans ce sens à votre question.

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