Les limites périphériques des préparations en prothèse
La limite périphérique des préparations en prothèse est un facteur essentiel de la réussite du travail. Cela concerne autant le résultat esthétique, que la pérennité.
En fonction du type de préparation, de la localisation sur l’arcade, et du type de matériau utilisé, la limite périphérique peut être située différemment, au niveau supra, juxta ou infra gingival (fig. 1).
Placement supra ou juxta gingival
Dans un secteur qui n’est pas concerné par l’esthétique, en fonction de la ligne du sourire, qui découvre ou non les collets, le placement supra ou juxta gingival est possible. Dans le cas de dents présentant des récessions gingivales importantes, le placement de la limite cervicale à distance du collet anatomique est favorable à la conservation de la vitalité pulpaire en évitant une mise en dépouille trop importante (fig. 2). Le patient doit pratiquer une hygiène irréprochable pour entretenir les zones des joints prothétiques exposés. L’utilisation des matériaux céramo-céramiques préserve un aspect esthétique satisfaisant (fig. 3).
Placement sous gingival
Le placement sous gingival doit respecter l’intégrité du sulcus gingival (fig. 4). L’empreinte optique permet d’en saisir la position et de l’indiquer au laboratoire (fig. 5 et 6). La couronne s’insère dans l’environnement gingival sans compression (fig. 7).
Où placez-vous vos limites périphériques et comment les rendez-vous accessibles à la prise d’empreinte ?
Comments
Limites en sous gingivales en les passant au cordon gingival pour en avoir l’enregistrement visible au laboratoire.
Important respect de la limite par le prothésiste.
Toujours laisser la céramique se placer à la pose.
Confraternellement
Dr Gérard DUMINIL
J’ai suivi un CES d’anthropolgie comme vous à la même époque dans les années 79. C’était très intéressant!
Vous précisez que la couronne doit s’insérer sans compression. Cela suppose que le travail du laboratoire soit irréprochable…
D’où l’importance du savoir faire.
Bien à vous
Salut naval !
1979 Ça nous rajeunit pas tout ça !
Et quel chemin parcouru dans notre métier !
C’est vrai le savoir faire est indispensable pour les deux parties Dentiste et prothésiste
Merci Gérard !
Bises Nathan