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Enregistrement de l’occlusion et transfert sur simulateur : quelles approches en dentisterie restauratrice contemporaine ?

L’enregistrement de l’occlusion et sa finalité, la parfaite simulation au laboratoire, cumulent de nombreuses étapes à maîtriser, tant cliniques que techniques, avant de réussir l’intégration de nos restaurations. Cette réussite est caractérisée par un minimum de retouches cliniques.

Il est donc nécessaire de maîtriser :

  • La connaissance de nombreux matériaux (cires, oxydes de zinc, alginates, silicones polyéthers, plâtres, résines, composites, etc.), les matériels (porte-empreintes, simulateurs, arcs faciaux) et leurs divers protocoles de mise en œuvre.
  • Les différentes techniques d’empreinte, partielles ou globales (alginates, VPS et polyéthers, monophase et en double-mélanges, VPS en empreinte rebasée, empreintes optiques).
  • Les différents modèles (d’étude/antagoniste, d’analyse occlusale, de travail, de position, intégral ou alvéolaire, numérisé, imprimés), indexées aux références esthétiques du visage.
  • Les différentes techniques d’enregistrement de l’occlusion (OIM versus RC, manuelle versus assistée, globale versus fractionnée, numérisée/fusionnée, avec ou sans dispositif d’assistance).
  • Les techniques de montage sur simulateurs (analogiques versus numériques) avec ou sans arc facial (occluseurs versus articulateurs), puis avec simulation numérisée.

Le but de cette série de posts est d’évaluer comment être cliniquement efficient à toutes les étapes de la démarche thérapeutique. Ainsi, il vous sera possible de démystifier la phase critique qu’est l’enregistrement de l’occlusion et sa simulation au laboratoire, grâce à une anticipation purement intellectuelle.

NB : Tout ce qui concerne les matériaux et les matériels doit être un prérequis et n’est donc pas pleinement abordé dans les futurs articles.

L’enregistrement de l’occlusion est une étape clé, clinique et technique, de la communication avec les laboratoires. Elle nécessite d’excellentes empreintes et doit être accompagnée par une simulation parfaite au laboratoire. Au final, ces exigences vont limiter les retouches cliniques et permettre l’intégration occlusale de nos restaurations.

Cet enregistrement clinique est une étape délicate, difficile à transmettre, car elle fait appel à un certain ressenti (« feeling ») et dépend beaucoup d’une communication réussie avec les patients. Certains d’entre eux ne sont pas manipulables, faute à une incompréhension, au stress, ou à des spasmes des muscles masticateurs.

La manipulation mandibulaire, manuelle est aussi délicate pour les apprenants. Elle peut être assistée par des dispositifs médicaux simples (JIG, butée antérieure, plan de Kois), afin de déprogrammer la musculature.

(Cliquer sur les photos pour les visualiser en taille réelle accompagnées de leurs légendes)

  • Utilisez-vous un dispositif d’assistance lors de l’enregistrement de l’occlusion en relation centrée ?
  • Si oui, lequel, pourquoi, quand et comment ?

Comments

massmolaire

Bonjour Dr Laborde,
J’aimerais savoir dans quelles situations il faut utiliser ce dispositif?
Et aussi : l’enregistrement se fait à une DV augmentée. Comment faire si on veut pas changer la DV?
Merci.

toniodaft

Bonjour cher confrère,
Merci pour votre post, mais je ne suis pas sur d’avoir compris ce que vous cherchez à nous expliquer. Pourquoi dans cette situation utilisez-vous un plan de kois? pourquoi combler les anfractuosités au light? comment déterminez vous la hauteur de la butée du plan? Pleins de questions pour lesquelles j’aurai les réponses dans la suite de la série, j’en suis sur 🙂
Je me languis de lire la suite 🙂
Bien à vous.

Gilles LABORDE

Bonsoir massmolaire,
Pour être simple, en attendant le prochain post qui abordera « Les positions de Références » et comme tu l’as compris, ce dispositif est utilisé lorsque la position de référence choisie est la Relation Centrée (enregistrement sans contacts dento-dentaires), donc avec une DV volontairement augmentée. A contrario, l’Occlusion d’Intercuspidation Maximum (OIM) peut être choisie en tant que position de reférence. Elle est enregistrée à la DVO (Enregistrement limités au dents préparées, et sans matériau entre les dents restantes pour ne pas perturber l’OIM).
Le deuxième partie de ta question sera discuter plus tard, dans les posts, a venir.
Bonne soirée

Gilles LABORDE

Bonsoir toniodaft,
Pour être simple, en attendant le prochain post qui abordera « Les positions de Références » , je vais répondre simplement, car nous reviendrons à d’autres informations dans les posts suivants.
1- Le plan de Koïs est un dispositif qui enregistre la Relation Centrée, donc sans contact entre les dents et avec une DV augmentée, c’est aussi une façon d’aider les apprenants à ce familiariser avec la RC, car ce n’est pas toujours simple.
2- les empreints sont négligées et les inconvénients sont concentrés dan les parties dentaires anfractueuses , les sillons. Le matériau light ferme ces zones et l’enregistrement s’appuie uniquement sur les surfaces convexes des cuspides, la plupart du temps bien définies dans les empreintes, et donc sur les modèles.
3- La butée du plan est oriente selon le plan d’occlusion ou le plan de camper. Il suffit d’être sur le Mouvement Axial Terminal du patient et les dispositifs d’assistance amènent naturellement et sans manipulation les patients vers cette rotation pure réitérative.
Nous discuterons plus amplement à la suite des prochains post….
Bonne soirée

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