Salut Gérard,
Pourquoi enregistrer une position mandibulaire (correspondant à 50% de la propulsion maximale), alors que le logiciel de CFAO ResMed met en oeuvre un articulateur virtuel susceptible de gérer l’avancée mandibulaire dans la majorité des cas ; seuls les cas présentant un recouvrement excessif nécessitent de fournir au labo des cires d’enregistrement en bout à bout afin de gérer l’espace de Christensen pour au final obtenir un calage postérieur cohérent avec l’OAM en propulsion (ce que gère parfaitement le labo).
Je ne suis pas convaincu que ton étape de cale-butée antérieure soit indispensable, en revanche elle constitue une contrainte clinique supplémentaire.
Par ailleurs, la méthode de mesure de l’avancée mandibulaire (effectivement induite par l’OAM), mise en oeuvre par le laboratoire ResMed est fausse (par conception), il est donc hyper-important de vérifier lors de la mise en bouche que l’avancée (en mm), figurant sur le bon de livraison est effectivement bien réellement présente ; une fois sur deux, c’est loin d’être le cas faute d’un contrôle qualité au labo efficace.
Enfin, tu évoques la qualité d’ajustage des gouttières. C’est effectivement le cas dans la majorité des cas, en revanche lorsque les arcades dentaires sont peu rétentives, les cas de déclipsages du dispositif sont légion et tu peux renvoyer de nouveaux moulages autant de fois que tu veux, ça ne marche pas mieux à tel point qu’au final, tu te lasses.
Il faut alors exiger un remboursement et se tourner vers un autre type d’OAM.
J’ai même connu un cas particulièrement étrange où la première OAM CFAO ajustait parfaitement, mais le labo n’a jamais réussi à me fournir une OAM correcte lors du renouvellement quelques années plus tard, et j’ai du me résoudre à équiper ma patiente d’une OAM « maison ».
Ceci pour dire que la fabrication au labo reste dépendante de l’opérateur et de l’évolution (pas toujours efficace), du logiciel de CFAO.
Est-ce que l’empreinte optique apporte un plus en matière de précision du produit fini, ça reste à démontrer ; est-ce que ça apporte un plus en matière de temps clinique, j’en doute fort.
Reste que lorsque la majorité les praticiens sera équipée de caméra, le procédé s’imposera sans doute de lui-même, à condition que les fichiers soient universellement compatibles.
Je pourrais faire d’autres commentaires, en particulier sur les design proposés par ResMed, certains sont tellement abbérants que l’on peut s’interroger sur la qualité des concepteurs…
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Salut Gérard,
Pourquoi enregistrer une position mandibulaire (correspondant à 50% de la propulsion maximale), alors que le logiciel de CFAO ResMed met en oeuvre un articulateur virtuel susceptible de gérer l’avancée mandibulaire dans la majorité des cas ; seuls les cas présentant un recouvrement excessif nécessitent de fournir au labo des cires d’enregistrement en bout à bout afin de gérer l’espace de Christensen pour au final obtenir un calage postérieur cohérent avec l’OAM en propulsion (ce que gère parfaitement le labo).
Je ne suis pas convaincu que ton étape de cale-butée antérieure soit indispensable, en revanche elle constitue une contrainte clinique supplémentaire.
Par ailleurs, la méthode de mesure de l’avancée mandibulaire (effectivement induite par l’OAM), mise en oeuvre par le laboratoire ResMed est fausse (par conception), il est donc hyper-important de vérifier lors de la mise en bouche que l’avancée (en mm), figurant sur le bon de livraison est effectivement bien réellement présente ; une fois sur deux, c’est loin d’être le cas faute d’un contrôle qualité au labo efficace.
Enfin, tu évoques la qualité d’ajustage des gouttières. C’est effectivement le cas dans la majorité des cas, en revanche lorsque les arcades dentaires sont peu rétentives, les cas de déclipsages du dispositif sont légion et tu peux renvoyer de nouveaux moulages autant de fois que tu veux, ça ne marche pas mieux à tel point qu’au final, tu te lasses.
Il faut alors exiger un remboursement et se tourner vers un autre type d’OAM.
J’ai même connu un cas particulièrement étrange où la première OAM CFAO ajustait parfaitement, mais le labo n’a jamais réussi à me fournir une OAM correcte lors du renouvellement quelques années plus tard, et j’ai du me résoudre à équiper ma patiente d’une OAM « maison ».
Ceci pour dire que la fabrication au labo reste dépendante de l’opérateur et de l’évolution (pas toujours efficace), du logiciel de CFAO.
Est-ce que l’empreinte optique apporte un plus en matière de précision du produit fini, ça reste à démontrer ; est-ce que ça apporte un plus en matière de temps clinique, j’en doute fort.
Reste que lorsque la majorité les praticiens sera équipée de caméra, le procédé s’imposera sans doute de lui-même, à condition que les fichiers soient universellement compatibles.
Je pourrais faire d’autres commentaires, en particulier sur les design proposés par ResMed, certains sont tellement abbérants que l’on peut s’interroger sur la qualité des concepteurs…
Mais ceci est une autre histoire. ;O)))
Bizz. BM.
très interessant